Parfois on a cette impression de passer à côté de quelque chose ? Ce sentiment étrange, indéfinissable, que là il y avait quelque chose d’intéressant à vivre, quelque chose qui s’éloigne, qui ne vient pas… sans que vous ne sachiez trop pourquoi ?
Une personne, une situation, une opportunité, qui vous échappent… ou que vous laissez échapper …

À cause de quoi ?
A cause de peurs, de doutes,
Peurs de ne pas être à la hauteur, peur de réussir et de ne pas assumer, peur de l’échec, peur du changement, peur de l’engagement… ?
A cause de doutes provoqués par un passé trop présent,  trop douloureux, un passé qu’on ne veut plus revivre,  ... 
A cause de questionnements, trop de questions, un tourbillon dans la tête ? plus moyen d’y voir clair … et là … on n’avance pas,… on stagne, voire même on recule.
A cause de l’attente du mieux aussi, du toujours mieux ? le mieux est l’ennemi du bien pourtant… alors pourquoi attendre ?
Et les croyances...  Les croyances qui guident notre vie, mais qui la limitent aussi ...

Et puis parfois le cœur dit une chose et la tête dit autre chose.
L’intuition dit d’y aller, la raison de se protéger… ou l’inverse…
« j’ai peur que… », « et si … », « oui mais… », « j’aimerais mieux … », « j’ai plus envie », « ce n’est pas pour moi de toutes façons », « je ne pourrais jamais », « je n’y arriverai pas… », « je n’ose pas »…

Tant de pensées qui torturent et bloquent.

Et puis parfois ce n’est pas aussi conscient… parfois le blocage ne vient pas de vous mais de l’autre  en face qui est lui-même dans ces questionnements et ces doutes. 

Et si… et si on arrêtait de se poser des questions ?

Et si on prenait le risque ? si on laissait la chance … à l’opportunité de se dérouler ? A la relation de se faire ? A l’aventure de se passer ?

Si on osait ?
Que se passerait-il ? Ce serait si difficile ? Si dangereux ?

Qu’a-t-on à perdre finalement ? n’y a-t-il pas plus à gagner à essayer ?
Est-ce que le risque est aussi grand qu’on se l’imagine parfois ?
Parfois l’audace peut mener à de belles rencontres.

Souvent être ouvert permet de vivre de belles choses… des choses auxquelles on ne s’attendait pas forcément, des choses que l’on n’aurait pu imaginer.

Et si on vivait tout simplement… sans se poser tant de questions, sans remettre en question ce qui se présente…

et si on laissait la porte ouverte à la possibilité des belles choses.

Vendredi, j’animais un atelier mindmapping à l’arrosoir Atelier. 
J’ai découvert là un joli endroit, apaisant, chaleureux, calme, propice à la découverte… de soi, des autres, de sujets nouveaux.  L’arrosoir c’est quoi ?  C’est une asbl, portée par Martine Leriche, qui propose des ateliers de loisirs créatifs, de bien-être et de développement personnel.
http://www.arrosoir-atelier.be/     

Dans ce joli endroit sont venues s’asseoir autour de la table 7 personnes intéressées d’en savoir plus sur le mindmapping et en quoi cet outil pouvait être utile aussi en développement personnel.  Certaines personnes connaissaient déjà un peu l’outil.  Les attentes étaient diverses :
- je ne sais plus bien où j’en suis,
- je souhaite voir clair,
- je suis persuadée que ça peut m’aider au niveau professionnel, mais j’aimerais aussi savoir comment m’en servir au niveau personnel, au niveau du quotidien ?
- je suis persuadé de la force de l’outil, j’aimerais apprendre à m’en servir correctement. 

Après une phase explicative pendant laquelle ont fusé de nombreuses remarques et questions, nous sommes passés à la phase pratique.  On a donc sorti les grandes feuilles, les marqueurs, les crayons, les gommes… et voilà les participants lancés sur un sujet pas facile… SOI.  En effet, lors de cet atelier orienté développement personnel, je demande aux participants de réaliser un mindmap sur eux… « Qui suis-je ? Comment me décrire ? En liens … en mots-clé… en images… en couleurs… » 

Et comme toujours quand je propose cet exercice, je sens un moment de flottement.  J’observe mes participants qui regardent leur feuille, préparent leurs marqueurs… surtout pour gagner du temps et se demandent par où commencer.  Le premier cercle central se dessine tout doucement… et puis là vient le premier questionnement : « que vais-je mettre au centre ?»  Certains mettent leur prénom, d’autres la question de départ, l’importance étant que ce point de départ soit motivant, stimulant pour le cerveau. 

Et puis comme une ancienne voiture diésel, les choses se mettent en place sur la feuille de papier, les idées s’agencent, les couleurs se posent et ce de plus en plus vite.   Et la feuille se remplit alors que l’on n’y croyait pas au départ. 

On arrive tout doucement à la fin de « ce voyage en mindmapping ».  L’activité ralentit… on prend du recul sur ce qu’on a écrit et viennent les constats.  Certaines personnes se rendent compte qu’elles se sont décrites par leurs rôles (femme, maman, professionnel, mari), d’autres par ce qu’elles font.  Les échanges de cartes, le fait d’aller voir ce que les autres ont réalisé leur permet de voir ce qu’elles ont occulté (intérêts, passions, dégoûts, rêve, avenir, personnalité,…)   
Et puis finalement, arrive ce moment où l’on prend conscience des choses encore à creuser, ces sujets de réflexion qui méritent un mindmap à eux seuls… un mindmap pendant lequel on se pose, on prend le temps, on le savoure et on le fait avec amour… de soi… pour avancer dans son cheminement. 
Et c’est la que l’atelier devient le début de quelque chose …

Récemment j’ai dû préparer deux présentations orales bien différentes l’une de l’autre, différentes en temps et différentes par rapport aux thématiques à présenter.  Une constante cependant, dans les deux cas, peu de temps pour la préparer pour cause d’un agenda assez chargé. 
Pour l’une, il s’agissait d’une conférence que j’ai donnée récemment dans le cadre magique de Disney, conférence dont la thématique était l’utilisation du mindmapping dans le cadre de l’organisation et la gestion d’évènements.  La conférence devait durer approximativement 20 min et j’avais un support en powerpoint. 
J’ai eu ainsi l’occasion de découvrir tout ce que propose Disney pour les entreprises que ce soit pour remercier des clients fidèles ou récompenser les employés : location de salles (de façon modulable), organisation d’évènement professionnels, soirées spéciales, réservation d’une partie du parc, visite du parc, prix intéressants. 
Je vous le recommande : c’est l’occasion d’un évènement original, sympathique, amusant, fun, inoubliable.      
http://www.disneylandparis-business.com/fr 

La deuxième présentation consistait en la présentation de tout un projet de formation en 4 minutes sous un format style speed-dating.  Un échange de questions-réponses était possible après les 5 présentations prévues.    Pas de support possible.  Il fallait faire vite, clair et percutant.  Le but était d’intéresser suffisamment les conseillers emploi du Forem au projet pour qu’ils deviennent de bons prescripteurs.

      
Dans, les deux cas le mindmapping a été d’une grande aide pour préparer ces présentations. 
Pour la première, j’ai d’abord constitué une carte avec tout ce dont je souhaitais parler.  Ensuite, il a fallu faire un tri parmi ces nombreuses idées vu le timing serré, en supprimer, les agencer les unes par rapport aux autres, les ordonner.  Ce mindmap m’a ensuite aidé à structurer mon powerpoint de présentation. Et à rédiger des diapos que je voulais percutantes, claires, et qui me permettaient de dérouler le fil de mes idées…          
Le lendemain matin, en route vers Disney en train, je me suis remise les idées en place en réalisant un nouveau mindmap.  Réfléchir, structurer, dessiner, mettre de la couleur, relire, tout cela aide à mémoriser l’information puisqu’elle passe alors par divers canaux. 
Puis cette réalisation dans le train m’a permis d’avoir un échange avec un commercial qui connaît, a pratiqué, mais ne s’en sert plus beaucoup actuellement.  Et pourtant il restait convaincu de l’efficacité et de la puissance de l’outil et allait donc s’y remettre très vite. 

Ce mindmap m’a bien aidé à me raccrocher à mes diverses branches lors de la présentation. 

Pour la deuxième présentation, il s’agissait donc d’un speedmeeting inspiré des speed-dating.  4 minutes pour présenter nos projets, face à un groupe de 10 personnes, 5 intervenants en tout, le tout à répéter 8 fois. 
Une journée, épuisante intellectuellement, même si nous avons eu l’impression qu’elle s’est déroulée très vite.
Là encore un petit mindmap fait la veille pour préparer ma présentation.  Pour respecter le timing imposé, je me suis inspirée de la mentalité de l’élévator pitch, ou comment présenter une idée, un projet, un concept, sur le temps que mettrait un ascenseur pour gravir quelques étages. 
Et pour la clarté de mon projet, j’ai établi mon mindmap en pensant aux questions universelles (QQQOCCP).
Quelques grosses branches donc qui reprenaient l’objectif du projet, la méthodologie, l           a structure du projet, le public, le lieu, la période.  Et ce mindmap sous les yeux, j’ai pu ainsi gérer la journée et respecter 8 fois le timing imposé, même lorsque la fatigue n’aidait plus à ce que les idées soient clairement présentées.